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La Communication Bienveillante

Pour nous rendre la vie  plus BELLE !

La communication bienveillante est basée sur la Communication Non Violente de Marshall Rosenberg.

Bien plus qu'un outil, la communication bienveillante est une autre façon de penser le monde, de s'exprimer et d'envisager les relations humaines.

Il s'agit de TRANSFORMER notre façon de penser, parfois inconsciente, comme :

 

« J'ai mal à cause de toi, ce que tu as fait n'est pas bien, j'en souffre alors je décide de te faire souffrir, par exemple en ne te parlant plus ou en t'obligeant à faire quelque chose pour que tu comprennes que je souffre, je te punis ainsi »

ou

« Ce que tu fais est bien, tu seras récompensé, par exemple, par une marque d'attention de ma part »

en termes de BESOINS.

Cette communication nous invite à clarifier ce qui se passe en nous pour l'exprimer clairement à l'autre et être entendu exactement là où on aimerait l'être. Elle permet une véritable CONNEXION entre individus. Pour cela, elle nous invite à explorer ce qui se passe en nous en terme de sentiments et besoins.

SENTIMENTS et BESOINS :

 

Quand il se passe ceci ou cela, qu'est-ce que je ressens vraiment ?

   Suis-je triste, apeuré, en colère ?

   Est-ce que je me sens seul, embrouillé, inconfortable ?

Quels sont les besoins non nourris que je souhaiterais nourrir ?

   Ai-je besoin d'attention, d'écoute, de reconnaissance pour ce que je viens de vivre ?

   Ai-je besoin de compréhension, de clarté face à ce qui vient de se passer …

Il ne s'agit plus alors de vouloir changer l'autre pour qu'il fasse ce que je pense être bien : « Il faut se lever tôt. » « Une chambre doit toujours être bien rangée. » « Pour s'en sortir dans la vie, il faut travailler dur. »… Il s'agit de demander à l'autre s'il serait d'accord pour contribuer à rendre ma vie plus belle et je le lui explicite en termes de besoins, car, seule moi sais, ce dont j'ai besoin. Ainsi, une demande de contribution pourrait être :

Devant une telle demande, qui n'est pas une exigence, l'enfant se sent libre de répondre ce qu'il ressent, et d'être au plus près de ses émotions. Il ne se sent pas obligé de répondre oui, par culpabilité, honte ou peur d'être sermonné. Il a entendu mon besoin d'ordre et y sera désormais plus sensible.

L'être humain ayant comme besoin fondamental, celui de contribuer au bien-être de l'autre, l'enfant cherchera certainement une façon de contribuer à mon besoin d'ordre, peut-être pas de la façon dont je m'y attendais. Il pourra me proposer que je range sa chambre tous les lundis, ou me dire qu'il a besoin de préserver sa chambre et de décider pour lui ce qu'il en fait. Soucieux de respecter mon besoin d'ordre et son besoin de choisir ce qu'il fait de sa chambre, il pourra me dire, que dans les autres pièces, il fera bien attention de respecter la propreté et le rangement, que j'y mets et que dans sa chambre, il rangera quand il en a envie. Ainsi, de fil en aiguille, en précisant et affinant de plus en plus nos besoins, nous trouverons ensemble des façons de faire, des stratégies qui nous iront à tous les deux.

D'une façon générale, la communication bienveillante permet de transformer nos jugements en besoins et en demandes, en répondant aux questions :

 

« Qu'est-ce qui est vivant en ce moment en moi ? »

« Qu'est-ce qui pourrait rendre ma vie merveilleuse ? »

 

Elle nous permet également de recevoir avec empathie ce que vit l'autre :

« Qu'est-ce qui est vivant en ce moment en toi ? »

« Qu'est-ce qui pourrait rendre ta vie merveilleuse ? »

Ainsi, elle permet une communication empathique dans le respect de chacun, personne ne se soumettant à un autre, personne ne donnant son pouvoir à l'autre, puisque l'objectif est de trouver une façon de faire qui nourrisse les besoins de chacun !

La communication bienveillante nécessite une maturation, une autre façon de parler notre langue, un nouveau langage, qui passe par une autre façon de penser et donc un apprentissage et de la pratique. C'est tout un chemin...

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